Journal du journal de La Construction
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Journal du journal de La Construction, par PERRINE LE QUERREC
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En quête de miracle

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Marina Abramovic, 1974

En 1974, dans une galerie de Naples, une jeune femme d’origine yougoslave décrète qu’elle se tiendra, six heures durant, à la disposition du public, acceptant passivement tout ce qu’on jugera bon de lui faire subir. Pour encourager la participation des visiteurs, elle dispose sur une table différents objets parmi lesquels des chaînes, des fouets, une ceinture en cuir, des lames de rasoir, une fleur, des plumes, une lotion pour le corps.Pendant les premières heures, les visiteurs se contentent de tourner autour de l’artiste, effleurant, ou tâtant, délicatement certaines parties de son corps. Cependant, la nature des interventions évolue et, aux environs de la quatrième heure, tous les vêtements de l’artiste ont été lacérés, et elle est, elle-même, l’objet d’actes de plus en plus violents. Un petit homme âgé tire le visage de l’artiste à lui et l’embrasse longuement sur la bouche. Le corps nu est étreint, pincé, fouetté. Quelqu’un entreprend même de pratiquer des incisions à l’aide des lames de rasoir et de sucer le sang des blessures. Aux environs de la cinquième heure, le public réalisant que l’artiste, décidément, n’offrira aucune résistance, quoi que l’on entreprenne sur son corps, il devient clair que la jeune femme, désormais, a toutes les chances d’être agressée plus violemment encore et violée avant la fin de l’action. La situation semble même prendre un tour si incontrôlable qu’un groupe de protecteurs se forme peu à peu. Quand, aux environs de la sixième heure, un individu particulièrement diabolique place un revolver chargé dans la main de l’artiste, dispose le doigt de celle-ci autour de la détente et tente de pointer le canon vers sa tempe, les protecteurs s’interposent pour écarter définitivement tout danger.

(suite…)

Classé dans: 8.20 Littérature américaine, VARIA

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Un trajet éprouvant

GOETHE : Par où diable m’as-tu donc suivi ?LENZ : J’ignore par où tu es passé, mais j’ai fait un trajet éprouvant.
Jakob M. R. Lenz, Pandaemonium Germanicum

Claudio Hils

©Claudio Hils, Hölderlin : eine Winterreise, Tübingen, Klöpfer und Meyer, 2012

Le propos est toujours le même : Hölderlin à Böhlendorf : « Allemand, je dois le rester, dussent les besoins de mon cœur et le besoin de manger me poussser jusqu’à Tahiti » ; Kleist à Frédéric-Guillaume III : « plusieurs fois déjà », dit-il « il en est venu à la triste pensée » qu’il devrait rechercher sa subsistance à l’étranger ; Ludwig Wolfram à Varnhagen von Ense : « vous n’allez pas laisser un écrivain allemand de réputation irréprochable être la proie de la misère ». Gregorovius à Heyse : « ces Allemands vous laisseraient tout bonnement mourir de faim ». Et voici maintenant Büchner s’adressant à Gutzkov : « vous aurez l’occasion de voir tout ce dont un allemand est capable quand il a faim ». De telles lettres font tomber une lumière crue sur la longue procession de poètes et de penseurs allemands qui, rivés à la chaîne d’une commune misère, se traîne au pied du Parnasse de Weimar où les Professeurs s’en vont justement herboriser.

Walter Benjamin, Allemands : une série de lettres, Paris, Hachette littérature, 1979

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Classé dans: 7.10 Littérature allemande

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La bouche collective

Schwitters

Kurt Schwitters, Difficult

Face à l’encerclement de Madrid par les forces nationalistes, le gouvernement républicain fait appel en automne trente-six aux troupes anarchistes basées sur le front de Saragosse. Le 20 novembre 1936, aux abords de la cité universitaire de Madrid, d’une balle dans le dos, leur leader Buenaventura Durruti s’écroule mortellement. Tirée par qui ? Les fascistes ? Les communistes ? Son garde du corps ? Un accident ? Hans Magnus Enzensberger, dans Le bel été de l’anarchisme répond et ne répond pas. Ou bien si, et de la meilleure manière possible : en répondant que rien ne va de soi. (suite…)

Classé dans: 7.10 Littérature allemande

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Ainsi alla sa vie

Celan

Gerhard Richter, Paysage près de Coblence (1987), Huile sur toile, 140 x 200 cm

Peut-être peut-on dire que tout poème garde inscrit en lui son « 20 janvier » ? Peut-être ce qui est nouveau dans les poèmes qu’on écrit aujourd’hui est-ce justement ceci : la tentative qui est ici la plus marquante de garder la mémoire de telles dates ? Mais ne nous écrivons-nous pas tous depuis de telles dates ? Et pour quelles dates nous inscrivons-nous ?

Paul Celan, Le méridien & autres proses, Paris, Éd. du Seuil, 2002

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Classé dans: 7.10 Littérature allemande, 7.20 Littérature autrichienne

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Les murs noircissent

Volodine

© Corentin Parent, inspiré de l’œuvre poétique Slogans !

Etrange rencontre à Macau dans les années quatre-vingt dix entre l’écrivain français Antoine Volodine et une poétesse russe anarchiste. Rencontre qui plus tard constituera la trame cachée du roman Le port intérieur d’Antoine Volodine et sauvera de l’oubli Slogans, l’œuvre poétique de Maria Soudaïeva…

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Classé dans: 1.10 Littérature russe, 2.10 Littérature française

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Les poings sur les i

Matière grise, Frontispice

Paul Valet, in : Matière grise, Paris, GLM, 1953

 

« On me demande mon état-civil : or, je n’ai aucune confiance en lui. Est-il vrai ? Est-il faux ? Je n’en sais rien.

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Classé dans: 2.10 Littérature française, VARIA

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Une femme est passée sans rien dire, m’a regardé, et je ne suis pas allé plus avant

Herzog

Image extraite de Lenz élégie de Christophe Bisson (2015)

Le cinéaste Werner Herzog a toujours été fasciné par les personnages à la marge qui forcent – avec grandeur ou tout en déchéance – leur destin. Ses deux films les plus célèbres Fitzcarraldo et Aguirre, la colère de Dieu en sont les meilleures illustrations. Aussi était-il normal qu’un personnage tel que Woyzeck ait attiré l’attention du réalisateur allemand pour se l’accaparer. En effet, la pièce Woyzeck – qui reste à l’état fragmentaire – écrite en 1837 par Georg Büchner raconte les humiliations sans fin du jeune soldat Woyzeck. Ce dernier basculera peu à peu dans la folie et commettra le meurtre de sa femme Marie. Werner Herzog choisira son acteur fétiche Klaus Kinski pour camper le soldat brimé dans son adaptation cinématographique de 1979. Première scène de la pièce de Büchner :

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Classé dans: 7.10 Littérature allemande

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Lenz aux éditions Grèges

Une série d’articles autour de Lenz à l’occasion de l’exposition Waldersbach de Sylvain Maestraggi à partir du 20 janvier 2016 à la bibliothèque.

Lenz

©Alex Webb, Lorraine

Avant qu’il ne devienne le personnage principal de la nouvelle Lenz que Georg Büchner écrivit dans les dernières années de sa vie, le dramaturge et poète de langue allemande Jakob Michael Reinhold Lenz était plongé dans un relatif oubli après sa mort à Moscou en 1792.
En 1778, Jakob Lenz est chassé de Weimar par Goethe en raison de son comportement déplacé à la Cour. Il se réfugie alors chez le célèbre physionomiste Gaspard Lavater en Suisse. C’est ce dernier qui lui suggère d’aller se faire soigner de ses troubles psychiques auprès du pasteur Oberlin, esprit éclairé vivant à Waldersbach. Lenz se rend à pied chez le pasteur et séjournera près de trois semaines dans ce petit village au cœur des Vosges alsaciennes. Quelques décennies plus tard en 1835, Büchner s’inspirera du journal laissé par le religieux alsacien sur ce séjour pour composer sa nouvelle. Lenz marque une rupture dans l’histoire de la littérature, par sa fulgurance de style et ses thématiques qui ne cesseront d’être reprises durant les siècles suivants.    (suite…)

Classé dans: 7.10 Littérature allemande

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Le révolté de Téhéran

Shamlou

« Né sur la pointe d’une lance sombre » à Téhéran en 1925, le poète Ahmad Shamlou s’affiche clairement dans la lignée d’une nouvelle écriture poétique impulsée au début des années vingt par Nima Youshidj (1897-1956). Cette nouvelle poésie révolutionnait le genre avec une déconstruction délibérée des formes traditionnelles et millénaires de la poésie persane. Shamlou a su – comme Youshidj – trouver un langage et une forme bien à lui qui sachent aborder les défis que l’Histoire impose à l’homme.

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Classé dans: 3.15 Littérature iranienne

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Nous vous attendions

1636_001

Hassan Massoudy, Le chemin d’un calligraphe, Paris, Phébus, 1991

Tant de poètes arabes restent méconnus en Occident faute de traducteurs et d’éditeurs pour diffuser leurs œuvres. Saluons donc la parution récente de quelques ouvrages qui viennent combler ce manque, car l’on entend souvent parler du monde arabe de nos jours – mais peu de ce qui a fait et continue de faire sa grandeur et sa plus essentielle richesse. La place qu’y occupe la poésie depuis l’âge classique est telle pourtant que l’omettre reviendrait à vider l’arbre de sa sève. Il est difficile pour nous d’imaginer qu’une nation puisse encore trouver sa subsistance dans les paroles du poète et que certains vers puissent encore soulever les foules, brûlant sur les lèvres de toutes les générations. Dans un très beau texte devenu récemment (bien que partiellement) accessible en français [1], le poète syrien Nizar Qabbani (1923-1998) écrit :

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Classé dans: 3.27 Littérature arabe

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