20 juin 2017
Des écrivains en liberté
Par Jean-Luc Bertini
Le photographe Jean-Luc Bertini était de retour à la Fondation Jan Michalski ce 20 juin. Ses photographies prises lors de l’enquête menée aux côtés d’Olivier Rolin sur les îles Solovki avaient déjà fait l’objet d’une exposition à la bibliothèque en 2015. Jean-Luc Bertini a récemment achevé un projet au long cours sur l’Amérique et ses écrivains. Le livre, intitulé Amérique des écrivains en liberté et publié l’année dernière aux éditions Albin Michel avec les textes d’Alexandre Thiltges, est la somme des voyages que les deux amis ont effectués ensemble aux Etats-Unis depuis 2007 : plus de 40’000 km parcourus, à la rencontre des écrivains du continent. La projection de ses photographies à la Fondation a été l’occasion pour Jean-Luc Bertini d’évoquer ce soir-là quelques-unes de ces rencontres et de partager avec nous sa passion pour la littérature américaine.
Morceaux choisis.
Classé dans: 8.20 Littérature américaine
7 juin 2017
Les Colonies
Poète, essayiste et traducteur, Tomasz Różycki est né en 1970 à Opole en Silésie. Son poème Dwanaście stacji (Douze stations) a obtenu le prix littéraire Kościelski en 2004 et a été nommé pour le prix Nike en 2005. En traduction française, sont publiés certains poèmes en 2005 dans l’ouvrage collectif Trois poètes polonais aux Editions du Murmure et en 2006 son recueil Les Colonies aux éditions L’improviste. Actuellement en résidence à la Fondation, Tomasz Różycki a choisi cinq poèmes de ce dernier recueil qu’il nous lit en polonais puis dans la traduction française de Jacques Burko.
Classé dans: 1.30 Littérature polonaise
26 mai 2017
Quelques considérations sur la littérature latino-américaine
Avant la troisième session, cet automne, des “Cours de littérature en six heures un quart” qui seront consacrés à la littérature latino-américaine, l’écrivain en résidence Antônio Xerxenesky nous livre quelques considérations sur cette littérature qu’il connaît bien. Conférence qu’il a offerte au public le mardi 23 mai dans la bibliothèque.
17 mai 2017
Les machines célibataires
Modell vor dem Großen Glas von Marcel Duchamp, Philadelphia Museum of Art, 1954 ©Munchner Stadtmuseum/Sammlung Fotografie, Archiv Hermann Landshoff / courtesy Schirmer/Mosel
Après la traduction en allemand d’auteurs français du XXème siècle comme Gaston de Pawlowski, Jean-Pierre Brisset, Raymond Roussel ou encore dernièrement René Daumal, Maximilian Gillessen poursuit son travail de traduction et d’édition avec Les machines célibataires de Michel Carrouges. En marge du surréalisme, ce livre singulier puise son inspiration du chef d’œuvre de Marcel Duchamp Le grand verre, autrement nommée La mariée mise à nu par ses célibataires, même.
Classé dans: 2.10 Littérature française, VARIA
8 mai 2017
Minuit en mon silence
A l’occasion de la sortie de son nouveau livre Minuit en mon silence aux éditions Le Tripode, l’écrivain Pierre Cendors, actuellement en résidence à la Fondation, nous a fait le plaisir cet après-midi de lire un extrait de son texte. La lecture est précédée d’une brève introduction.
Classé dans: 2.10 Littérature française
4 mai 2017
Des traductions dans le rétro
Par Philippe Garnier
Pour le deuxième “Cours de littérature” du cycle américain, l’écrivain, traducteur et journaliste Philippe Garnier est intervenu à la Fondation Michalski ce jeudi 4 mai.
Né en 1949 au Havre, où il a été disquaire et parallèlement chroniqueur pour le magazine Rock & Folk, Philippe Garnier s’installe en 1975 aux Etats-Unis : San Francisco d’abord, puis Los Angeles où il poursuit son activité journalistique en proposant de singuliers reportages sur la culture populaire américaine, repris en 2011 dans le recueil L’oreille d’un sourd. Son intérêt pour la littérature américaine et ses écrivains se manifeste aussi dans ce très beau recueil sur les marges, Maquis : aperçu d’un autre paysage américain (1993). Le cinéma est un autre domaine de prédilection de Philippe Garnier, comme en témoigne le livre Honni soit Malibu où il explore les coulisses de Hollywood de 1933 à 1945, à la poursuite des écrivains qui font le quotidien de Sunset Boulevard. En parallèle, il défriche et fait découvrir au public francophone à travers ses singulières traductions de nombreux auteurs – aujourd’hui devenus cultes – comme Charles Bukowski, John Fante, James Ross, James Slater et bien d’autres.
Classé dans: 8.20 Littérature américaine
24 avril 2017
Au nord du futur
© Ma. del Rayo Reyes Osorio
Parmi les premiers écrivains accueillis en résidence à la Fondation Jan Michalski, le poète français Christophe Manon nous a fait l’amitié de lire un extrait de son recueil Au nord du futur, paru l’année dernière aux éditions Nous. Cette lecture effectuée dans le foyer de la Fondation, servait d’ouverture à l’entretien qu’Yves Di Manno et Eric Giraud ont eu le soir du 20 avril sur la poésie américaine.
Classé dans: 2.10 Littérature française
20 avril 2017
L’épopée entravée de la poésie américaine
Par Yves Di Manno
Le jeudi 20 avril 2017, un nouveau “Cours de littérature en six heures un quart” s’ouvrait avec l’intervention d’Yves Di Manno sur la poésie américaine.
Né en 1954, Yves Di Manno a publié une vingtaine de recueils de poèmes dont, pour ne citer que le dernier, Champs, un-livre-de-poèmes (reprise, chez Flammarion, de deux volumes parus en 1984 et 1987) ainsi que des essais parmi lesquels «Endquote», digressions (chez Flammarion), Objets d’Amérique ou encore Terre ni ciel (chez José Corti). Tout récemment, il a fait paraître avec Isabelle Garron une monumentale anthologie de poésie française qui met bien en perspective les différents courants de ces dernières décennies. Depuis 1994, Yves di Manno dirige la collection Poésie/Flammarion. Il est aussi un grand traducteur de poésie américaine (Ezra Pound, William Carlos Williams, Jerome Rothenberg ou encore George Oppen) et c’est par le biais de ces différents poètes que la soirée a trouvé son fil rouge.
D’une durée d’une heure un quart, cette rencontre était modérée par Eric Giraud, ancien bibliothécaire du cipM et grand passionné de poésie américaine.
Eric Giraud ouvre la soirée en brossant une histoire de la poésie américaine moderne, avant de revenir plus spécifiquement sur certaines figures chères à Yves Di Manno.
Classé dans: 8.20 Littérature américaine
3 avril 2017
Ces heures d’avant l’aube
Robert Smithson, 7e déplacement de miroirs dans le Yucatán Mexique, 1969
Guayaquil (Equateur), le 28 août 1991 vers huit heures du soir, l’écrivain américain Moritz Thomsen meurt d’une insuffisance pulmonaire. La nouvelle de sa mort mettra alors plus de trois mois à arriver aux oreilles des journaux littéraires américains comme le San Francisco Chronicle. Paul Theroux écrira « Thomsen est l’un de ces américains doués, inventifs, courageux – l’espèce est rare – dotés d’un solide estomac et d’un sens de l’humour bien noir, qui, quand ils partent, ne sont pas du genre à revenir. Ils ont pris la route et ne la lâchent plus ». L’écrivain-voyageur l’avait lu mais aussi rencontré ; il immortalisera le personnage Thomsen dans un bref et amusant passage de son célèbre Patagonie Express.
Classé dans: 8.20 Littérature américaine
22 mars 2017